Philosophie...
La première version de ce site a été crée en 2011, il a perduré 10 ans jusqu’en janvier 2021 où j’ai décidé de le stopper dans sa forme initiale.
L’engouement démesuré post-covid pour la montagne, par un public plus ou moins jeune qui la trouvait complètement ringarde quelques mois auparavant, a eu raison de ma motivation à poursuivre. En effet, trop de dérives ont accompagné cet engouement, où souvent, le narcissisme a pris la place d’une réelle passion pour la montagne, par un public fortement dépendant aux réseaux sociaux et dopés à la stat de nombre de vues.
Conséquence directe : augmentation de la concentration humaine jusqu'à la surfréquentation de certains secteurs, devenus avant tout, des ''spots instagramambles'' bien avant la sensibilité pour l’espace naturel en lui-même. A l’image des comportements, la pression exercée sur le milieu est devenue.. excessive..
Paradoxalement, cet attrait pour la montagne a bien souvent pour motivations l’envie de s’échapper loin de la civilisation, le désir de s’isoler du monde extérieur. La montagne est vue comme un des derniers espaces de liberté. Cette liberté n’est cependant pas possible aux détriments des autres, en s’affranchissant de toute règles de bon sens et de savoir vivre.
La pratique de la montagne est avant tout un état d’esprit, pour ceux que cela n’intéresse pas, bon vent, votre visite m’importe peu sur ce site (mis à part pour alimenter la dernière rubrique de cette page)... Si la lecture de ces quelques lignes est déjà trop pour vous, idem, merci d’être passé…
Diffuser tout en protégeant des excès, est-ce encore possible ?
Tel était l’idée de départ de ce projet, incompatible peut-être, pas évident en tout cas…
Prélude à cette réflexion, un constat initial s’impose : aujourd’hui, il faut l’info vite, tout de suite, servie toute cuite sur un plateau, survoler sans approfondir. Peu de visiteurs sur Internet prennent le temps de chercher. Parmi ceux là, combien ouvrent ensuite un livre de montagne ? Seuls les passionnés prennent encore ce temps.
Support élémentaire de tout montagnard, la carte en est l’outil ; elle demande elle aussi un minimum de temps pour sa prise en main, là où la trace GPS, bien qu’utile, inhibe la réflexion. Combien d’heures passées à me perdre dessus, à visualiser des vallons qui aiguise la curiosité. La carte toujours, à la recherche du meilleur itinéraire pour atteindre le but… ou prendre un but !
Le visiteur cherchera par lui-même sur la carte les recoins de montagne qu’il a envie d’explorer, les photos diffusées confirmeront (ou non) son envie !
Détailler, ni trop, ni pas assez...
Indications horaires : fournies à titre indicatif, elles correspondent au temps mis à l’aller uniquement, en prenant peu de pauses. Le temps de retour n’est donc pas intégré. Ce temps peut varier de façon significative suivant les personnes.
Dénivelé : de manière générale, cette donnée permet d’évaluer un premier niveau de difficulté.
- Entre 0 et 800m de dénivelé : randonnée à la portée de marcheurs ayant une condition physique moyenne ou en reprise d’activité.
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Entre 800 et 1300m de dénivelé : randonneurs ayant un bonne condition physique.
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Au delà de 1300m de dénivelé : randonneurs ayant de l’entrainement régulier pour des courses plus longues et plus rudes en montagne.
Niveaux de difficultés : évalué sur une échelle de 1 à 5
Niveaux 1 à 2 : randonnée facile, peu longue sur sentier bien tracé. Pas de difficultés techniques particulières. Idéale pour les débutants ou personnes accompagnées d’enfants. Des chaussures de randonnées et une tenue adaptée aux conditions variables de la montagne restent indispensables.
Niveau 3 : Randonnée un peu plus longue mais sans difficultés techniques particulières. Exige une bonne condition physique et un peu d’expérience en montagne notamment en matière de lecture du terrain et d’orientation a l’aide de la carte.
Le signe + accompagne l’un de ces trois premiers niveaux, lorsque qu’une ou plusieurs difficultés techniques interviennent au cour de la randonnée. Ces difficultés peuvent être :
- un passage avec présence conséquente de vide,
- un court endroit où il faut poser les mains (escalade élémentaire),
- une portion hors sentier importante où les capacités à savoir s’orienter et se repérer sur une carte deviennent alors indispensables.
Niveau 4 : randonnée très longue et exigeante physiquement. Le dénivelé est important, des difficultés techniques citées ci-dessus seront rencontrées. Ces randonnées pourront être fractionnées sur deux jours. L’usage de la corde, du baudrier, d’un dispositif d’assurage et des compétences associées à son utilisation pourra être nécessaire selon le cas.
Niveau
5 : L’usage de la corde, du baudrier, d’un dispositif d’assurage et des compétences associées à son utilisation est indispensable à la sécurité.
Reflexions, suite et fin...
Pour les autres, qui se posent un peu plus de questions sur la relation qu’ils peuvent avoir avec les autres formes de vie que la leur, voici résumé ci-dessous, le guide officiel du parfait crétin des montagnes qui ouvre quelques pistes de réflexions…